Mieux comprendre pour mieux témoigner (2)
Charles-Henri d’Andigné (1) écrivait dernièrement : » . . . C’est la première fois dans l’histoire du monde qu’une partie notable de la population ne se rattache à aucune croyance, à aucune tradition spirituelle. Ces gens ne sont pas contre le Christ, ni pour, comme pouvaient l’être leurs parents, ils n’en ont tout simplement aucune idée. »
Cette réflexion, confirme ce que nous constatons tous.
Il n’ y a pas chez nos contemporains un refus du fait religieux, il y a simplement une ignorance de la dimension spirituelle.
La recherche des causes, pour importante qu’elle soit, n’est cependant pas ici notre objectif !
Par contre pour nous, e.missionnaires, cette sorte de « stérilisation spirituelle » de nos frères et sœurs de ce temps nous impose de bien discerner lorsque nous échangeons.
Ce qui pour nous est évident peut paraître à notre interlocuteur étrange, inconnu, surprenant, voire puéril !
Cette prise de conscience impose délicatesse et pédagogie.
Ainsi, lorsque nous parlons de « prière » demandons-nous ce que cela signifie pour notre interlocuteur.
Ce questionnement sur un mot nous permet d’imaginer son trouble, son incompréhension, si nous lui parlons de la Résurrection, de l’Ascension ou de l’Eucharistie !
Ceci nous invite donc à essayer de « cerner » rapidement, par quelques questions, où notre ami internaute se situe du point de vue spirituel. Non par curiosité, mais simplement pour bien ajuster notre vocabulaire et les informations transmises ; Bref prendre soin de lui pour que notre mission soit bien à sa mesure.
Les jardiniers le savent, sur une terre un peu sèche, pour arroser la plante, il ne faut pas verser trop d’eau sinon elle ruisselle sans pénétrer. Il est préférable de mettre quelques gouttes, la terre les absorbe et la plante en profite !
(1) Famille Chrétienne n° 2209 du 16 mai 2020
corinne
Excellents conseils (comme les précédents) !