Qui était Carlo Acutis ?
Beaucoup a déjà été écrit, mais voici quelques aspects glanés ici et là pour vous permettre de mieux le connaître, de mieux l’imaginer dans son cadre de vie.
Carlo Acutis est né à Londres le 3 mai 1991 où il a vécu les premières années de sa vie. Ses parents sont ensuite revenus dans leur Italie natale et se sont fixés à Milan. Il est leur fils unique.
Comme tous les enfants il va à l’école.
Il est inscrit, pour ses années de collège, à l’Institut des sœurs de Sainte Marcelline, Piazza Tommaseo à Milan.
Puis , pour le lycée, à l’Institut Léon XIII, tenu par les jésuites.
Selon les témoins, Carlo, se distingue par sa force sereine, ne cherchant pas à se faire remarquer, refusant d’entrer dans les rivalités et les compétitions. Cependant, ce joueur de foot, n’hésite pas à défendre les plus faibles qu’il emmène à l’écart des harceleurs.
Comme un des saints qu’il affectionne particulièrement, Dominique Savio (1842-1857), il sait se faire proche de tous, écoutant ses amis, garçons et filles, lui raconter leurs soucis au téléphone. Il y a en lui quelque chose qui attire !
Pourtant Carlo n’est pas « branché » sur ce qui fascine la jeunesse : la mode. Il aime au contraire une certaine pauvreté. Aussi s’énerve-t-il lorsque, pour lui faire plaisir, sa maman lui offre une deuxième paire chaussures. Pour lui, l‘argent ne peut pas être gaspillé mais doit être utilisé utilement ; C’est ainsi qu’avec ses économies, il achètera un sac de couchage pour un sans-abri.
Carlo aime apprendre seul : le saxophone, ses questionnements spirituels, mais aussi l’informatique. L’ordinateur et internet vont d’ailleurs le passionner comme porte ouverte pour la mission.
S’intéressant, entre autres, aux miracles eucharistiques, il va ainsi créer des panneaux d’exposition sur ce thème, et un site web : miracolieucaristici.org
A 14 ans, il va même être sollicité par le curé de sa paroisse, Santa Maria Segreta, pour développer le site internet de celle-ci !
A tous Carlo ne cache jamais quelle est sa source de bonheur. Une grande image de Jésus est punaisée – sans aucun complexe – sur un mur de sa chambre. Et comme tous ceux qui ont découvert le trésor du Royaume, il en témoigne, invitant ses compagnons à aller avec lui à la messe et à se réconcilier avec Dieu.
Dans son quartier proche du « Castello Sforza », tout le monde connaît ce garçon affable et bienveillant
Mais Carlo ne se contente pas de sourire, il agit, avec les moyens qui sont les siens, pour soulager les plus pauvres. Il prélève ainsi de la nourriture sur ses repas pour l’apporter à ceux qui ont faim. De même, il prend sur son argent de poche pour donner aux capucins de la « viale Piave », qui servent des déjeuners aux plus démunis.
Carlo parle librement de sa Foi et beaucoup écoutent ce garçon chaleureux.
Ainsi, Rajesh, un hindou brahmane travaillant pour ses parents se convertit et demande à recevoir les sacrements.
Rajesh raconte: « Il m’a dit que je serais plus heureux si je m’approchais de Jésus. J’ai été baptisé chrétien parce qu’il m’a frappé par sa foi profonde, sa charité et sa pureté. J’ai toujours pensé que cela sortait de l’ordinaire car un garçon si jeune, si beau et si riche préfère normalement mener une vie différente ».
Mais tout ceci n’aurait sans doute pas été possible si Carlo ne s’était pas donné les moyens de vivre pleinement l’Amour de Jésus qui brûlait son cœur.
Tout jeune, passant devant les églises, il demandait déjà : « Maman, allons saluer Jésus, faire une prière ».
Puis il a lu des vies de saints et bien sûr la Bible.
Mais surtout, après sa première communion, le 16 juin 1998, dans le silence du monastère de Bernaga à Perego, il commence à assister fréquemment à la messe pour y aller ensuite plus âgé quotidiennement. Ainsi dans l’église de son quartier, Santa Maria Segreta, il puise à la source. Il confiait à ce sujet : « Nous avons plus de chance que les apôtres qui ont vécu avec Jésus il y a 2000 ans : pour Le rencontrer, il suffit que nous entrions dans l’église. Nous avons Jérusalem dans notre maison ».
Enfin Carlo se confesse très régulièrement car il sait que « tout comme la montgolfière a besoin de décharger ses poids pour s’élever au sommet, de même l’âme a besoin d’enlever même ces petits poids qui sont des péchés véniels pour s’élever au ciel ».
Carlo a rejoint Dieu le 12 octobre 2006 nous laissant comme consigne de vie : « Être uni à Jésus pour toujours » .
Pour aller plus loin :
Robquin Fawzia
Que Dieu le fasse monter plus haut dans la lumière vu le travail appliqué fait sur terre